Bac brun

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Pourquoi le bac brun ?

Les matières organiques représentent plus de 45 % du contenu de nos matières résiduelles.

La valorisation de ces matières aide à diminuer considérablement la quantité de matières envoyées à l’élimination et ainsi à réduire les impacts négatifs sur l’environnement, dont l’émission de gaz à effet de serre associés à l’enfouissement. De plus, le retour au sol de la matière organique sous forme de compost contribue à la santé des sols et à la croissance des plantes.

Résidus alimentaires

  • Résidus alimentaires crus, cuits ou avariés (fruits, légumes, viande, poisson et fruits de mer, fromages, produits laitiers, noix, etc.)
  • Produits céréaliers (pain, gâteaux, céréales, pâtes, condiments, sauces, etc.)
  • Aliments liquides en petite quantité pouvant être absorbés par les autres résidus du bac de collecte (sauces, huiles, gras, etc.)
  • Œufs et leur coquille
  • Os
  • Grains de thé ou café
  • Essuie-tout, serviette de table, papier et carton souillés, filtres
  • Emballage à nourriture non plastifié (boîtes à pizza, moules en papier, etc.)
  • Poussière
  • Nourriture pour animaux

Résidus verts

  • Feuilles mortes
  • Gazon et résidus de jardin
  • Petites branches de moins de 4 cm de diamètre et 30 cm de longueur (pas de bûches ni de souches)
  • Fleurs, plantes de maison et restants d’empotage, incluant le sable et la terre (en petites quantités et exempte de roches)

Autres matières organiques

    • Bâtonnets à café ou cure-dents en bois, cheveux, poils, plumes
    • Papiers mouchoirs, sachets en papier et autres sans broche de métal, sans plastique et non cirés
    • Sacs en papier, avec ou sans pellicule cellulosique compostable à l’intérieur (ex. : Sac au Sol)
    • Cendres refroidies durant 4 semaines
    • Litière de petits animaux tels que les hamsters, cochons d’Inde ou lapins, la litière à chat agglomérante
    • Excréments d’animaux en vrac seulement
    • Papier parchemin
    • Bouchons de liège

Sac de plastique—sac de plastique biodégradable—sac de plastique compostable 

Animaux morts ou parties d’animaux morts, couches, serviettes et tampons sanitaires; Roches et graviers, plantes ou morceaux de plantes exotiques envahissantes telles que la renouée japonaise et le phragmite.

Résidus non compostables ou contaminés :

Contenants et emballages de carton ciré ou de matériaux composites (multicouches avec carton, aluminium et plastique à l’intérieur);
Soie dentaire; Mégots de cigarette; Chandelles; Sacs d’aspirateur et leur contenu; Médicaments et déchets biomédicaux; Résidus de construction, rénovation et démolition; Matières recyclables : plastiques, métaux, verre, carton, textiles, fibres (sauf papier et carton pour emballer les résidus alimentaires); Objets électroniques, même très petits; Résidus domestiques dangereux : huiles, peintures, pesticides, essence, piles, bois traité, peint ou teint.

Les sacs compostables ne sont pas acceptés dans le bac brun.

Foire aux questions

Comme pour les bacs noirs et bleus, c’est la Municipalité qui est propriétaire des bacs bruns et des mini-bacs de cuisine. Le bac est associé à votre propriété par son numéro de série. Nous vous invitons à inscrire votre adresse au crayon-feutre si vous le jugez à-propos.

Le bac brun et le mini-bac de cuisine, tout comme le bleu et le noir, doivent demeurer sur place pour le prochain propriétaire ou occupant. On prendra évidemment soin de les nettoyer en partant et surtout, de ne pas laisser de matières dedans…

En cas de bris, peu importe la raison ou la pièce en cause, nous nous occupons de la réparation ou du remplacement de votre bac brun sans frais. Simplement nous aviser par téléphone ou par courriel en indiquant la nature du bris ou la pièce en cause. Il en est de même en cas de vol.

environnement@saint-hippolyte.ca ou 450 563-2505, poste 2246.

Les commerces sont bien sûr encouragés à utiliser un bac brun. Il est toujours possible pour un commerce, une industrie ou une institution de se joindre à la collecte des matières putrescibles à tout moment. Il s’agit simplement de communiquer avec le Service de l’environnement. À noter que seuls les commerces générant un volume de matières organiques inférieur ou égal à 5 bacs de 240 litres peuvent être inclus au service municipal de collecte, lequel sera offert à la même fréquence que le service résidentiel, soit à chaque semaine l’été et aux deux semaines l’hiver.

Lorsque la production de matières organiques du commerce est supérieure à 5 bacs roulants de 240 litres par collecte, l’utilisation d’un conteneur est obligatoire et le propriétaire doit se trouver un fournisseur de collecte privée.

      • Vous pourrez inscrire votre adresse sur votre bac roulant brun (espace prévu à cette fin) ;
      • Placez un peu de papier journal ou du carton dans le fond du bac roulant brun au cas où il y aurait un peu de liquide ;
      • Déposez les résidus verts pêle-mêle et les résidus alimentaires dans des sacs de papier ou en vrac dans le bac ;
      • Intercalez ou recouvrez les résidus de couches de papier journal ou de résidus verts secs, si désiré ;
      • Gardez en tout temps le couvercle du bac bien fermé ;
      • Faites vider votre bac roulant brun à toutes les collectes, même s’il contient peu de matières, surtout durant la période estivale ;
      • Si nécessaire, nettoyez le bac en le rinçant à grande eau et en y ajoutant du vinaigre ;
      • Placez votre bac en bordure de la voie publique, dans votre entrée, avant 6 h le matin de la collecte, à environ 1 mètre de distance du bord de la rue. Les roues doivent être placées du côté de la maison. Sinon, bac dégueu garanti !
      • N’oubliez pas de déverrouiller le loquet de votre bac brun lorsque vous le déposez en bordure de rue si vous souhaitez que son contenu soit ramassé.

Vous pouvez même refermer les crochets noirs autour des poignées à l’aide d’une pince. N’oubliez pas de le débarrer avant la collecte des bacs bruns !

      • Placez le mini-bac dans un endroit pratique et servez-vous en pour accumuler les résidus alimentaires ;
      • Placez un sac de papier, du papier journal ou des essuie-tout au fond du mini-bac, si désiré. Ce geste simple facilitera le transfert des matières dans le bac roulant brun puisqu’elles ne colleront pas aux parois ;
      • Évitez d’y verser des matières liquides (lait, jus, soupe, etc.) ;
      • Transférez régulièrement le contenu du mini-bac de cuisine dans le bac roulant brun ;
      • Fermez bien le couvercle du mini-bac après chaque utilisation ;
      • Rincez ou lavez régulièrement le mini-bac. Il va au lave-vaisselle !

Le bac brun est un complément de votre composteur domestique, dans lequel plusieurs matières ne peuvent être mises (viandes, poissons, gras, produits laitiers, etc.). Ainsi, pour un ménage faisant du compostage domestique, la pratique démontre qu’environ 2 kg de matières (restes de repas, salades, viande, produits animaliers, etc.) iront tout de même chaque semaine dans le bac brun… soit 100 kg par année, ou une tonne pour seulement une dizaine de résidences. De petites quantités hebdomadaires résultent rapidement en un tonnage significatif, lorsque cumulées !

Des sacs de papier utilisés pour emballer les denrées à l’épicerie font aussi l’affaire, mais ne disposent pas de pellicule en cellulose pour éviter les fuites. On peut aussi emballer nos résidus de table dans du papier journal ou des circulaires pour un même résultat sans frais, avec en plus le bonus écologique de faire de la réutilisation! Il est également possible de mettre les matières en vrac dans le bac, mais ce dernier devra dans ce cas être nettoyé plus régulièrement. On doit se rappeler que les sacs de plastiques, même ceux avec une mention « biodégradable » sont interdits dans le bac et ne peuvent donc servir à emballer vos matières.

Les matières qui vont ou ne vont pas dans votre bac sont fonction du site de traitement où le tout est envoyé. Le site de Épursol, à Chénéville, où nous valorisons nos matières organiques, est un site ouvert qui ne peut accepter les matières emballées dans de tels sacs, question d’odeurs qui ne sont absolument pas les mêmes à l’ouverture des sacs. C’est pour cette raison que le certificat d’autorisation qui leur est octroyé par le ministère de l’Environnement (MDDELCC) ne leur permet pas d’accepter de matières en sacs de « plastique ».

Point encore plus important, le cycle de dégradation des sacs biodégradables de types « plastiques » ou des sacs compostables est beaucoup plus long que le cycle de compostage des autres matières ce qui fait en sorte qu’à la fin du cycle de compostage, des lambeaux de ces sacs, se retrouvent dans le produit fini ce qui n’est pas souhaitable. Par la suite, il est difficile, par tamisage, de tout enlever. Il en va de même pour la vaisselle compostable en matériel de type « plastique », qui n’est pas non plus acceptée. Certains programmes municipaux acceptent ces types de sacs et de vaisselle mais refusent parfois les os et les carcasses de homard par exemple alors que nous les acceptons. La litière à chat, les excréments d’animaux et les brindilles sont d’autres exemples de matières acceptées chez nous mais souvent refusées ailleurs. Les matières acceptées sont donc propres à chaque site et procédé. Le même principe est applicable aux matières recyclables qui dépendent du centre de tri et des débouchés pour les matières.

Trois règles simples s’appliquent :

      • Ça se mange (ou mangeait…) ?
      • C’est en papier ou en carton ? (souillé ou pour emballer de la nourriture, sinon, ça va dans le recyclage)
      • C’est un résidu de jardin ? (sauf les grosses branches)

Ça va dans le bac brun !

Pour une liste complète des matières acceptées et refusées, consultez l’aide-mémoire.

Profitez de la collecte précédant votre départ pour faire vider votre bac, le nettoyer et le laisser vide jusqu’à votre retour. Il est possible d’accumuler entre temps vos matières au congélateur ou au réfrigérateur, au besoin.

Entreposez les restes de viande et autres produits animaliers, restes de repas, etc. au congélateur en attendant la collecte. Vous pouvez également appliquer un peu d’onguent contre le rhume (Vicks Vaporub) autour du couvercle, à l’extérieur du bac.

Saupoudrez‐les de bicarbonate de soude, de sel ou vaporisez‐les de vinaigre. Rincez le bac régulièrement avec de l’eau et un peu de vinaigre et le vider à chaque collecte.

Utilisez l’un ou l’autre des recettes du succès suivantes :

      • Résidus organiques en papillote : Enveloppez les restes de viande, de poisson, de fruits de mer, de carapaces et d’os, de même que les aliments juteux, dans du papier journal et refermez sous forme de papillote.
      • Lasagne aux matières organiques : Recouvrez toujours les matières humides (résidus de cuisine) avec des matières sèches (résidus de jardin, feuilles mortes, mauvaises herbes, tailles de haie, etc.). Au besoin, utilisez du papier journal comme matière sèche.

L’hiver, déposez du papier journal ou du carton au fond du bac brun pour empêcher les matières de coller aux parois ou de geler au fond. Évitez de déposer des liquides dans le bac brun.

Mini-bac de cuisine : Mettre un peu de bicarbonate de sodium ou une briquette de charbon de bois dans le bac. Vous pouvez utiliser la briquette de très nombreuses fois. Recouvrir chaque ajout de déchets de table par une feuille de papier journal.

Bac brun : Mettre du papier journal dans le fond du bac, le fond du sac et par-dessus les matières dans votre bac brun. (Même système pour le bac de cuisine, le papier peut être mis au fond du sac ou du bac). Si le grand sac est de mise pour le bac brun, il n’est pas nécessaire pour le petit bac de cuisine. Du papier journal fait l’affaire.

En plus, on peut couper un bouchon de liège en deux sur le long et déposer le tout sur le couvercle du bac. Le liège agit comme un répulsif pour les mouches. Dans tous les cas, ne pas oublier de bien fermer le sac et le couvercle du bac de cuisine.

L’été, placez votre bac à l’ombre et, au besoin, rincez‐le avec de l’eau additionnée de savon doux ou de vinaigre. Videz le bac à chaque collecte, même s’il n’est pas plein.

Avec un bac brun recevant nos matières organiques (près de la moitié du contenu de nos ordures), et un bac bleu pour le recyclage, un tri efficace des matières ne laissera que peu de choses pour le bac noir. Peut-être arriverez-vous même à ne le sortir qu’une fois par mois ! Pour ce qui est des odeurs, ce sont les matières organiques qui en sont la source dans notre bac à ordures ; ce dernier devrait donc en réalité sentir moins mauvais, voire ne rien sentir du tout, suite à l’avènement du bac brun… qui sera, lui, vidé chaque semaine pendant l’été. Les couches ont également fait l’objet d’inquiétudes; l’expérience démontre cependant qu’il n’y a pas de problème d’odeurs dans les villes ayant fait le virage : une couche sent tout aussi mauvais finalement, pas plus, pas moins, le jour où on la met dans le bac que deux semaines plus tard…

Oui, chaque printemps depuis 2018, du compost provenant du centre de traitement de nos matières sera disponible gratuitement pour nos citoyens.

Le compostage domestique est une façon de récupérer les résidus verts, comme les résidus de jardin, et de les utiliser pour produire du compost à la maison.

Le principe de base du compostage est d’amasser des matières organiques riches en azote, comme les résidus de fruits, de légumes et de jardin, et de les mélanger avec des matières organiques riches en carbone comme les feuilles mortes, la cendre de bois et le café moulu. Ces matières peuvent être mises dans un bac muni de trous d’aération et d’un couvercle ou tout simplement restées à l’air libre. Après quelques mois, le mélange de ces matières génère un produit qui ressemble à de la terre noire et qui peut servir d’engrais pour les plates-bandes et les pelouses.

Pour les citoyens qui sont intéressés à faire du compostage domestique, sachez que vous pouvez vous procurer une cloche à compost auprès de la Municipalité au coût de 20 $.

La pratique de l’herbicyclage est un moyen simple et efficace d’apporter au gazon les éléments nutritifs dont il a besoin, tout en faisant un geste significatif pour protéger notre environnement. Cette pratique consiste à laisser les rognures de tonte au sol, lesquelles fournissent à votre pelouse un engrais naturel et aident à conserver l’humidité du sol. Une tonte régulière du gazon permet d’éviter l’amoncellement d’herbe coupée. Une tondeuse munie d’une lame déchiqueteuse est requise pour pratiquer l’herbicyclage.

L’herbicyclage peut également vous aider à économiser temps et efforts en vous évitant de ramasser les feuilles mortes. Il ne suffit que de passer la tondeuse sur les feuilles et celles-ci seront déchiquetées et se décomposeront rapidement en fournissant de la matière organique à votre pelouse. De cette façon, vous fertilisez votre gazon, sans l’utilisation d’engrais, et ce, sans aucuns frais. De plus, cela vous évite la tâche de racler les feuilles et de les déposer dans des sacs.

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