1re école du village - 7, rue Morin

Nous ne possédons pas de photo de la première école du village. Cette première photo est donc un modèle d’école. Cependant, la deuxième photo représente celle de la deuxième école ayant existé au village. Enfin, la troisième est celle de la maison qu’est devenue, aujourd’hui, la première école.

Nous supposons que la première école, vers 1870, devait être construite sur le modèle obligatoire des écoles de rang, comme les six autres écoles du territoire, dont les plans étaient fournis par le département de l’instruction publique. Dans les années 1930, Saint-Hippolyte comptait ainsi sept écoles. En 1871, on ne retrouvait que deux écoles hormis celle du village, soit celle du 2e rang d’Abercrombie et celle du 11e rang de Kilkenny.

En 1912, la première école ferme, en raison de la construction de la deuxième école (emplacement actuel de la station d’essence).

Selon ces plans l’école de rang devait être :

  • En bois et d’apparence très modeste;
  • Éclairée de plusieurs fenêtres selon 1) une orientation précise au sud-ouest pour favoriser l’éclairage naturel et la chaleur en hiver,
  • En entrant, 9) un « tambour » servait de vestiaire,
  • Dans le local unique de classe, 5) trois, quatre ou cinq rangées de pupitres à deux places, vissés au plancher.
  • 8) Un tableau noir couvrait une partie d’un mur opposé aux fenêtres et 3) le bureau et la chaise de l’institutrice étaient installés sur une tribune.
  • Le local était muni 6) d’un poêle en fonte, souvent à deux ponts qui réchauffait le local pendant l’hiver et servait à la cuisson des aliments de la maîtresse d’école et des élèves, pour les repas.
  • Une bécosse sèche, 13) (toilette extérieure dont le nom vient de l’anglais backhouse) était soit attenante à l’école ou éloignée. Ainsi qu’un hangar à bois, dit shed à bois 12).
  • Le parent commissaire du rang s’assurait que les familles utilisatrices contribuent à fournir le bois de chauffage 14) de l’école et il négociait avec une famille voisine de l’école, la responsabilité de l’entretien de la salle de classe, de la latrine et de l’approvisionnement du hangar en bois. L’eau était puisée dans leur propre puits ou celui d’un voisin.
  • -Il est fort possible que selon le nombre d’élèves qu’on accueillait chaque année, la classe de la deuxième division (expression de l’époque pour identifier les élèves de la 4e à la 9e année) était installée à la salle paroissiale, à côté du presbytère avec une autre enseignante;

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