Presbytère

À l’époque de la colonisation du territoire, l’autonomie détermine souvent la survie et chaque famille se doit de subvenir à ses besoins comme elle le peut. Cette façon de vivre n’épargne pas le curé du village et on peut voir un grand potager avec arbres fruitiers devant le presbytère, et deviner le hangar, où le curé rangeait sa carriole ainsi que la grange où son cheval attendait patiemment d’être attelé pour les visites paroissiales ou une extrême-onction.
En 1933, on érige un deuxième presbytère sur deux étages afin d’accueillir plus d’un prêtre. La paroisse s’agrandit.

Au moment de la colonisation des Laurentides, on créait des missions afin d’obtenir le statut de paroisse. Avec ce statut venait l’exigence, pour les futurs paroissiens propriétaires, d’assurer gîte et couvert au prêtre résident. C’est ainsi que les presbytères étaient bâtis. La dîme (qui, en principe représentait le dixième du gain de l’année pour une famille) était souvent payée en nature. Il était donc fréquent pour le prêtre de recevoir des poules, des cochons de lait, de la paille pour la litière du cheval, de l’avoine et autres céréales pour le nourrir, des légumes, de la farine pour le pain ou du bois de chauffage.

Le presbytère était au centre de la vie civile. Le curé était garant de l’ordre et de la morale et souvent la seule personne instruite, sachant lire et écrire. Il était donc de toutes les activités administratives et communautaires.

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