Faits saillants de la séance ordinaire du 9 avril 2024
Reprise des travaux sur le site de la descente de bateaux
Les travaux de réaménagement et de sécurisation de la descente de bateaux municipale doivent être terminés au plus tard le 30 septembre 2024, incluant les travaux de compensation de revégétalisation requis par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques de la Faune et des Parc. Par conséquent, le conseil a résolu d’autoriser la reprise des travaux interrompus à l’été de 2023, et ce, à compter du 1er août prochain.
Sécurisation du chemin de Kilkenny
Considérant que la propriété du 614, chemin de Kilkenny empiète pratiquement sur la chaussée, la Municipalité est d’avis qu’elle doit être démolie puisqu’elle est susceptible de nuire à la sécurité des automobilistes. Une entente est intervenue entre la Municipalité et la propriétaire pour une vente de gré à gré au montant de 65 000 $.
Contrôle intérimaire sur les utilisations du sol, les constructions et les demandes d’opération cadastrales
Selon le Plan de conservation des milieux naturels de Saint-Hippolyte, 50 % du territoire comporte des milieux naturels à fort intérêt écologique. Les études de l’organisme Éco-Corridors laurentiens démontrent que Saint-Hippolyte constitue un territoire primordial pour assurer les déplacements de la faune à l’échelle régionale, en raison de la présence d’un important noyau écologique au centre de son territoire et des corridors écologiques s’y rattachant. Considérant que la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme permet au conseil municipal d’adopter une résolution de contrôle intérimaire afin d’interdire les nouvelles utilisations du sol, constructions et demandes d’opérations cadastrales, il a été résolu d’imposer un contrôle intérimaire à l’ensemble du territoire de Saint-Hippolyte afin d’interdire :
- Les nouvelles demandes d’opération cadastrale visant à créer une rue ou à prolonger une rue existante qui n’a pas fait l’objet d’un protocole d’entente entre un développeur et la Municipalité;
- Les nouvelles demandes d’opération cadastrale visant la création d’un lot destiné à accueillir un bâtiment principal à l’exception des demandes relatives à la création de lots riverains des segments de rues pour lesquelles un protocole d’entente entre un développeur et la Municipalité;
- La construction d’une rue qui n’a pas fait l’objet d’un protocole d’entente entre un développeur et la Municipalité;
- La construction d’une allée véhiculaire pour un projet intégré qui n’a pas fait l’objet d’un permis de construction;
- Les nouvelles utilisations du sol, les nouvelles constructions et les nouvelles demandes d’opération cadastrale relative à un nouveau projet intégré ou à l’agrandissement d’un projet intégré existant;
- La construction d’un bâtiment principal, sauf s’il s’agit d’une construction en bordure d’une rue existante ou d’une rue à être construite en vertu d’un protocole d’entente entre un développeur et la Municipalité;
- Les coupes de nettoiement, les coupes de jardinage et les activités sylvicoles;
- L’abattage d’arbres dans le cadre de la mise en culture du sol sur un lot situé à l’extérieur de la zone agricole décrétée en vertu de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles.
Défi pissenlits
Pour une quatrième année consécutive, la Municipalité participera au Défi pissenlits, lancé le 15 avril dernier par Miel & Co. Il est reconnu par la communauté scientifique que laisser fleurir les pissenlits au printemps est une action concrète et vitale pour les pollinisateurs. En effet, les pissenlits sont parmi les premières fleurs à éclore et représentent une source de nourriture (pollen et nectar) importante pour la survie des pollinisateurs après la période hivernale. Les insectes pollinisateurs assurent le tiers du garde-manger mondial par leurs précieux services de pollinisation (fruits, légumes, etc.) et subissent actuellement un taux d’extinction sans précédent, notamment en raison de l’utilisation de pesticides, de la perte d’habitat et des impacts reliés aux changements climatiques.
Aide financière à des associations de lacs
Le conseil municipal a accepté d’octroyer une aide financière à trois associations de lacs pour différents projets, et ce, conformément au programme de soutien à l’action environnementale Fonds vert de la Municipalité:
- 7 295,16 $ à l’Association pour la protection de l’environnement du Lac Bleu afin de réaliser un inventaire des plantes aquatiques et de recevoir une formation à la détection des plantes aquatiques exotiques envahissantes;
- 6 614,33 $ à la Coalition pour la protection du lac du Pin Rouge pour recevoir un accompagnement du CRE Laurentides, s’inscrire au Réseau de surveillance volontaire des lacs, pour l’organisation d’une conférence ainsi que pour des trousses et des affiches de sensibilisation;
- 5 400 $ à l’Association pour la protection du lac de l’Achigan pour le contrôle des goélands, son inscription au Réseau de surveillance volontaire des lacs, réaliser une campagne de sensibilisation (vitesse et zones) et mettre à jour la carte du lac et du code d’éthique.
Date de la prochaine séance ordinaire : 14 mai 2024.