Patrimoine et histoire

Historique

Le retrait des glaciers a mené à la création d’une multitude de plans d’eau à Saint-Hippolyte, qui compte aujourd’hui plus de 62 lacs sur son territoire, dont les lacs de l’Achigan (5,3 km2), Connelly (1,2 km2) et Écho (1,6 km2) qui sont les plus vastes d’entre eux.

La décharge du lac de l’Achigan, donnant naissance à la rivière du même nom, constitue le seul cours d’eau significatif présent sur le territoire. Elle s’écoule en direction sud dans le bassin hydrographique de la rivière L’Assomption.

Saint-Hippolyte demeure, encore aujourd’hui, fortement boisé. En effet, 70 % de son territoire a conservé son couvert végétal. Il s’agit d’une forêt mixte où prédominent les essences feuillues.

L’occupation du territoire prend forme au sein des cantons de Wexford (rangs I et II), Kilkenny (rangs IV à XI) et Abercrombie (rangs I à VIII). Il est intéressant de noter l’origine de ces appellations territoriales. Wexford réfère au chef-lieu du comté du même nom dans la province irlandaise de Leinster. Kilkenny, pour sa part, porte le nom d’une ville et d’un comté de la République d’Irlande, et finalement, Abercrombie évoque le souvenir du général James Abercromby, militaire britannique associé à la guerre de la Conquête de la Nouvelle-France.

Les Hippolytois doivent probablement leur gentilé au chanoine Hippolyte Moreau (1815-1880), titulaire de la cathédrale de Montréal et vicaire général. En 1864, Mgr Ignace Bourget avait délégué ce dernier pour choisir l’emplacement de la première chapelle.

La partie hippolytoise du canton de Kilkenny reçoit ses premiers colons avant même la fin des années 1820. Il s’agit d’Écossais en provenance de New Glasgow. Ceux-ci atteindront la hauteur des sixième et septième rangs dudit canton en remontant la rivière de l’Achigan jusqu’à la bordure du grand lac du même nom. Ces derniers ne semblent cependant pas avoir laissé de traces de leur bref passage sur le territoire.

L’immigration irlandaise remplace par la suite cette première vague de peuplement. Un document cartographique de 1840 montre que toutes les terres concédées du canton de Kilkenny sont désormais réservées aux Irlandais.

Saint-Hippolyte prend tout d’abord l’appellation de Municipalité du township d’Abercrombie-Partie-Est en 1855, pour devenir la Municipalité de la paroisse de Saint-Hippolyte en 1951. En 1864, le territoire se voit octroyer officiellement le titre de mission religieuse catholique. C’est le curé de Sainte-Marguerite, M. Marcel Mireault, qui s’occupe, en premier lieu, du bien-être spirituel de la communauté naissante. Une modeste chapelle est construite vers 1865. Elle sera démolie au printemps de 1866 en raison de vices de construction rendant l’endroit peu sécuritaire. Cette même année, un nouveau temple voit le jour, pour être remplacé en 1877 par un autre bâtiment plus spacieux. L’érection canonique de la paroisse s’effectue en 1869.

En 1933, le mauvais sort s’acharne sur la jeune communauté. Un incendie détruit église, presbytère et salle paroissiale. Les paroissiens se remettent à la tâche et célèbrent la fête de Noël 1933 dans une église fraîchement bâtie.

Les solutions de vie des premiers Hippolytois reposent pour l’essentiel sur l’exploitation des ressources naturelles : la terre, la forêt et l’eau. Les nouveaux arrivants, bien que comptant un certain nombre de gens de métier et de commerçants, deviennent d’abord et avant tout des agriculteurs et des forestiers.

La Municipalité de Saint-Hippolyte est incontestablement un lieu de villégiature où les espaces naturels sont prédominants. On retrouve sur le territoire un total de soixante-deux (62) lacs, dont les plus importants sont les lac de l’Achigan, Connelly, Morency, Écho et le Lac-en-Coeur.

Une grande superficie boisée et plusieurs montagnes laurentiennes sont recensées sur le territoire de Saint-Hippolyte. On retrouve des sommets atteignant les 400 mètres d’altitude.

Les superficies à l’état naturel sont généralement situées dans des secteurs de fortes pentes, avec son territoire de plus de 132 km2, Saint-Hippolyte a tout le potentiel requis pour la pratique d’activités de plein air. Pour le plus grand plaisir des sportifs, un réseau de 65 km de sentiers entretenus et balisés permet de profiter des splendeurs de la forêt laurentienne en toutes saisons.

On note la présence sur notre territoire de la Station de biologie des Laurentides au nord-est du territoire municipal. Sous la responsabilité du département des Sciences biologiques de Université de Montréal, la station comporte plusieurs infrastructures de recherche scientifique et d’éducation. Depuis le 15 avril 2009, le site fait l’objet d’une attribution d’un statut provisoire de réserve de biodiversité projetée en vertu de la Loi sur la conservation du patrimoine naturel, et ce, dans le cadre de la Stratégie québécoise sur les aires protégées.

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